Le 7 avril 2018 est la Journée mondiale de la santé, créée par l’OMS. L’occasion de rappeler une évidence hélas encore trop peu concrètement traduite dans les faits : ce n’est qu’avec la mobilisation et l’entraînement de chacun que les problématiques de santé pourront être le mieux prises en charge.
Mobilisation et entraînement des professionnels de santé eux-mêmes bien sûr, qui doivent exercer à plein la responsabilité populationnelle qui est la leur – ce qui implique qu’ils puissent comprendre au mieux les besoins et attentes des territoires dans lesquels ils se trouvent, mais aussi qu’on leur en donne les moyens. Mobilisation et entraînement des politiques, naturellement : pour que ceux-ci puissent à la fois contribuer à la mise en place de réelles dynamiques entre les différents acteurs, qu’ils contribuent à fédérer ces derniers, mais aussi pour que les stratégies de santé mises en place bénéficient d’une vision et de financements de long terme et à la hauteur des enjeux, au service d’un incontournable impératif de réduction des inégalités sociales et territoriales. Mobilisation et entrainement des habitants et usagers, enfin ; autant pour les informer de la complexité des problématiques en jeu et du système de santé lui-même que pour écouter leurs besoins, intégrer leurs expériences dans la conception des outils et dans l’évolution des pratiques, et ainsi les rendre directement acteurs de leur propre santé – et de la santé en général.